Voeux 2019

Arcs-en-ciel, architecture environnementale vous souhaite une belle année 2019, cajolante, rassurante, emmitouflée dans un intérieur chaleureux, et lumineux !

Tant qu’à faire, emprunt de savoir faire local, performant énergétiquement et pas trop coûteux … Impossible ? Non, faisable pourvu que l’on en ait la volonté, et l’accompagnement technique adéquat…

2019 sera pour nous l’occasion de célébrer la naissance du projet du Centre d’Education écologique de la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement. La construction de ce projet en terre pisé, exemplaire en matière d’énergie verte, de gestion de l’eau, des déchets a été une aventure exceptionnelle.

Merci à toute l’équipe de suivi du projet, ainsi qu’aux commanditaires clairvoyants et conscients des enjeux climatiques de notre planète !

l.skali@arcsenciel.ma
r.lahlou@arcsenciel.ma
www.arcsenciel.ma

46 avenue El Walal, rue abdelkhalak torres, Dakhla

Pierre Rabhi, Zaz, le groupe Tryo prônent le vivre autrement

Avec la complicité du mouvement Colibris porté par Pierre Rabhi, l’Institut français du Maroc organise le week-end du 6 et 7 octobre le Chant des Colibris à Rabat. Un évènement pour inspirer les citoyens à remettre l’écologie et la solidarité au coeur de leur quotidien.

Autres participants : l’architecte Layla Skali qui a créé, en coopération avec Rizk Lahlou, « Arcs-en-ciel». Cette dernière est une agence spécialisée dans l’architecture écologique dont la spécificité est de réaliser des projets engagés dans tout le Maroc, de Rabat à Dakhla !

Source : www.femmesdumaroc.com/

Architecture écologique, quelle réalité, quelles ambitions ?

 

Architecture écologique, construction éco-responsable,… des expressions que l’on ne cesse d’entendre. Mais de quoi s’agit-il exactement ?

Nous nous sommes tournés vers Layla Skali, présidente-fondatrice de l’Association pour l’architecture écologique marocaine pour mieux comprendre.

Qu’est-ce que l’architecture écologique ?

C’est une architecture qui s’inscrit dans une logique éthique large comprenant en premier lieu la question du développement humain, de la répartition équitable des richesses (notamment, entre le rural et l’urbain), de la sauvegarde du patrimoine matériel, mais aussi immatériel qui sont tous fondateurs de notre identité profonde et donc de nos capacités créatrices. L’écologie est approchée comme une solution aux problématiques architecturales et urbaines, non comme une idéologie à priori. jurassic world evolution ita torrent

Ainsi l’énergie renouvelable peut permettre de désenclaver les villages les plus reculés et inaccessibles ; l’usage des matériaux naturels, comme la terre, permet la sauvegarde d’un savoir-faire en voie de disparition et la préservation des bâtiments splendides que sont les ksours, les greniers, les villages de terre.

Quelle est la place de l’architecture écologique dans le Royaume ?

Le Maroc est peuplé de personnes ingénieuses engagées et compétentes qui sont foncièrement écologiques dans leur démarche et leur pratique.

Je pense par exemple à Salima Najji, mais également à une multitude de personnes porteuses de projets d’utilité publique qui sont vraiment magnifiques : écoles bioclimatiques, centre de formation de la terre,… Nous venons par exemple de réaliser des toilettes sèches avec le programme AGIRE, dans le village de Saqia.

La COP 22, ne peut être que positive dans l’émulation collective sur ces sujets, et cela se démontre déjà aujourd’hui.

Vous avez suivi de près la réhabilitation d’une partie de la ville de Fès. Quel est son bilan au niveau purement architectural et au niveau humain ? sony vegas pro cracked

Le projet de Ziyarates Fès a pris 3 ans de ma vie et m’a fait comprendre tant de choses sur le plan associatif et humain. C’est un projet qui connaît un grand succès. Nous avons réhabilité 30 maisons, créé un site internet, formé les familles à l’accueil. Il permet aussi un mieux vivre aux familles en assurant une entrée d’argent allant de 5.000 à 15.000 dh.

Plusieurs projets de villes vertes voient le jour. Comment jugez-vous ces projets : réelle volonté écologique des constructeurs ou outil marketing ?

Je suis personnellement assez sceptique quant aux projets très ambitieux qui doivent se réaliser en un temps record. La mixité sociale, l’économie locale, la qualité des constructions (isolées thermiquement et au bruit), la gestion des transports communs,… autant de questions qu’il faut d’urgence résoudre.

Ceci étant dit, je ne peux en aucun cas jeter la pierre aux bonnes intentions, elles font dans tous les cas avancer la cause. serial number idm 630 build 6

Source : https://www.decoactuelle.ma/

Le Maroc aux deux visages

 

«Des racines et des ailes» propose un fascinant face-à-face entre Fès la traditionnelle et Casablanca la moderne.

Depuis un siècle, elles s’observent avec fascination: Fès, la traditionnelle, vient de fêter son 1200 e anniversaire ; Casablanca, la nouvelle, n’a pas tout à fait 100 ans. Situées à 300 kilomètres l’une de l’autre, les deux villes phares du Maroc sont les héroïnes de ce nouveau numéro des «Racines et des ailes», diffusé sur France 3, qui se suit avec un plaisir renouvelé. Il faut dire que le documentaire est signé Frédéric Wilder, l’un des réalisateurs fétiches du magazine. L’un des plus doués ¬aussi. Il a choisi, ce soir, de suivre deux femmes qui se dévouent à la sauvegarde du patrimoine marocain.

À Fès, Laïla Skali, charmante architecte âgée de 33 ans, fait renaître la médina, l’une des plus étendues du monde arabe, grâce à un concept de «Logement chez l’habitant». Le principe ? Une trentaine de familles ouvrent leurs superbes maisons à des hôtes de passages. Coût de la chambre: 35 euros la nuit dans des ryads d’une beauté à couper le souffle. Une opération qui fait connaître le patrimoine de Fès aux touristes étrangers et qui, dans le même temps, fournit aux familles de quoi entretenir ces chefs-d’œuvre d’architecture dont certains étaient menacés. easeus data recovery wizard lisans kodu

Au cœur de la médina, les constructions anciennes, longtemps négligées, sont fortement dégradées. Grâce à un programme de réhabilitation, plusieurs centaines sont en cours de restauration. De pures merveilles aux murs ornementés et aux patios ¬enchanteurs.

À Casablanca, c’est Monique Eleb, historienne de l’architecture, qui nous sert de guide. Sa passion, c’est le ¬patrimoine architectural du siècle dernier. Datant de l’époque coloniale, honnie après l’indépendance en 1956, la «Casablanca XXe siècle» ne ¬suscitait que peu d’intérêt chez les Marocains. Jusqu’à ce que ¬Monique Eleb publie un ouvrage sur cette richesse inestimable.

Un immeuble style paquebot
«Ces trésors coloniaux font partie de notre passé, insiste Fuzia Ejjawi, agent immobilier impliqué dans la défense des vestiges de l’ère coloniale. Même si c’est une histoire douloureuse, c’est la nôtre.» C’est le général Lyautey, représentant de la France au Maroc, qui, à partir de l’ancienne médina, inventa la Casablanca moderne. La ville connut une croissance fulgurante sous l’impulsion d’architectes européens qui tentèrent de marier les deux cultures. Ainsi dans le quartier «Art déco» intégrèrent-ils les arts marocains à leurs constructions. Un immeuble d’allure parisienne avec des céramiques marocaines côtoie un édifice style paquebot.

Dans le quartier des Habbous, trois architectes français réalisèrent la copie d’une médina pour attirer les habitants de Fès exilés à Casablanca. En revanche, le très résidentiel quartier d’Anfa, interdit aux musulmans et aux juifs avant l’Indépendance, abrite de somptueuses demeures au style purement occidental comme cette villa californienne digne de Beverley Hills.

À l’issue de ce voyage riche en images de rêve, on se félicite que Fès ait saisi l’importance de son patrimoine millénaire et Casablanca celle de ses chefs-d’œuvre du XXe siècle. autotune torrent

Source : https://www.lefigaro.fr/

Le goût du Maroc, de Fès à Casablanca

Fès – Casablanca : les deux premières villes du Maroc incarnent deux visages opposés du pays ; et c’est dans cette dualité que se trouve aujourd’hui la vraie identité du royaume.
Fès, la traditionnelle, vient de fêter son 1200ème anniversaire. Quant à la ville nouvelle de Casablanca, elle n’a pas tout à fait un siècle. Ce film rend compte de leur face à face – car chacune n’a cessé, depuis cent ans, de regarder l’autre avec fascination mais aussi avec une certaine répulsion.
Des femmes – Laïla Skali, Monique Eleb, et Fouzilla Edjaoui – vont nous faire découvrir ces deux villes.

Laïla Skali, la trentaine, née à Fès, est architecte ; son combat : l’avenir de la plus ancienne médina du Maroc – et l’une des plus anciennes cités du bassin méditerranéen – qui connait aujourd’hui un début de renaissance, après des décennies de repli sur soi. Et c’est justement l’ouverture qui doit être, selon elle, la clé de son renouveau.

Laïla a ainsi développé ici le concept du « logement chez l’habitant », une première dans tout le pays ; trente familles ouvrent leurs magnifiques maisons aux voyageurs de passage à Fès, ce qui pour Laïla a de multiples avantages : faire connaitre le très riche patrimoine de Fès et ses grandes et très belles maisons – alors que la médina, ses rues très étroites et ses hauts murs, dissimule la plupart de ses trésors ; mais aussi offrir aux familles accueillantes une source de revenus qui leur permettra d’entretenir ces chef d’œuvre d’architecture ; et qui pourra aussi leur donner les moyens d’un nouveau développement personnel – donc d’une dynamique nouvelle pour la ville toute entière.

Mais au-delà de cette expérience, Laïla a beaucoup d’autres idées pour la médina. Entre autres, elle souhaite mettre en lumière l’artisanat d’excellence, qui fut depuis l’origine le moteur de la ville, et qui subit aujourd’hui la concurrence de l’industrie. Tissage, travail du bois ou du cuir : Fès recèle des ateliers de qualité exceptionnelle, mais qui sont là encore, cachés dans les innombrables ruelles de la médina. Laïla Skali nous présente ainsi Abdellilah Zheri, qui confectionne les plus belles babouches du pays. Ses gestes sont magiques ; sa production, de quantité très modeste, est d’une qualité parfaite, et incarne, par le soin qui lui est apporté, la tradition millénaire de la ville de Fès.

Enfin, Laïla nous fait découvrir les confréries soufies, innombrables dans la médina ; son père, Faouzi Skali, grand spécialiste de la spiritualité soufi, voudrait que certaines cérémonies soient ouvertes à de petits groupes de visiteurs, pour mieux faire connaitre cette pratique de l’islam. Nous assistons en sa compagnie à deux cérémonies, de deux ordres différents ; c’est l’âme de la ville de Fès – mais une âme secrète, dissimulée, qui nous est ainsi donnée en spectacle.

Source : www.eclecticprod.com/

 

Le cimetière des coupoles à Fès

C’est grâce à Layla que j’ai découvert ce cimetière de Fès lors du tournage (c’est le terme qu’on utilise en radio, oui oui) de notre reportage sur le soufisme.

Merci à mon fidèle nagra (ARES CP II+), mon appareil photo et surtout MERCI à Layla Skali pour ces quelques souvenirs sonores et visuels. avg free italiano gratis

Pour aller plus loin c’est sur https://www.rfi.fr/

Le cimetière des coupoles de Fès from Ziad Maalouf on Vimeo.descargar ultraiso